Visite de Léanore

Dame Messages : 339 Date d'inscription : 06/07/2009 Localisation : Patay

Joshin entra dans le salon de réception, et en ouvrit les fenêtres pour laisser entrer le soleil, encore chaud en cet après-midi d'automne, où pourtant l'été semblait s'attarder encore un peu.
Elle fit le tour de la pièce, caressant au passage le bois ciré d'un coffre et s'assurant en même temps que tout était bien en place. Leur amie Léanore leur avait annoncé par pigeon sa visite, répondant enfin à l'invitation qui lui avait été faite depuis longtemps, et les de Rivesroy s'en réjouissaient, car leur amitié était profonde. De plus, elle était la marraine d'Anne, et servait aussi de marraine par intérim à François; par là-même, elle faisait quelque peu partie de la famille, et sa visite était attendue par tous.
Tout était en ordre. Comme elle aimait cette demeure! Elle regrettait parfois de ne pas y passer plus de temps, mais il est vrai que les devoirs de son mari l'appelaient souvent ailleurs. Mais ils avaient pu venir passer quelques jours, en emmenant François afin qu'il connaisse le domaine. Leur séjour se prolongeant, Joshin avait demandé à Elena de les rejoindre avec Anne, et ainsi leur famille se trouvait au complet.
De plus, leur neveu était lui aussi en sa demeure, en compagnie de sa fiancée, et celà contribuait également à la joie générale.
Elle prit place près de la fenêtre, profitant de la lumière qui entrait, et se mit à broder en attendant que leur amie arrive. D'après ce qu'elle leur avait écrit, elle ne tarderait plus guère, à présent.

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La petite allée qui menait au manoir proprement dit était agréable bordée d'arbustes qui pour certains étaient encore fleuris. Léanore se demanda si l'entretien de cette propriété était faite par un jardinier ou peut être était-ce Joshin et Arfast qui s'en occupait. Elle savait que son amie aimait les fleurs et sûrement qu'elle se réservait un petit coin pour son plaisir personnel.
Bientôt elle aperçut la façade de la demeure, quelques fenêtres ouvertes et la silhouette de Joshin assise et penchée sur un ouvrage. Léanore sourit se disant qu'elle trouverait ainsi aisément la pièce où trouver Joshin. L'intérieur était meublé avec goût et sobriété. Joshin et Arfast avaient su rester humbles dans leur noblesse toute neuve. Comme elle ne voulait pas faire sursauter la maîtresse des lieux, lle s'annonça en frappant légèrement sur la porte entrouverte tout en pénétrant dans la pièce. Joshin leva les yeux de sa broderie et vint aussitôt la rejoindre pour l'accueillir.

Dame Messages : 339 Date d'inscription : 06/07/2009 Localisation : Patay

Elle entendit à peine toquer à la porte, et déjà Léanore état là. Elle se leva précipitamment pour l'accueillir, heureuse de la recevoir dans cette maison et de lui en faire les honneurs.

- Bonjour, Léanore. Comme je suis heureuse de te savoir ici! As-tu fait bon voyage, au moins? Et dis-moi, est-ce que le garde a été aimable avec toi? Il est parfois si bougon... je crains toujours qu'il fasse peur aux visiteurs. En même temps, il est aussi très professionnel, et il est depuis si longtemps dans la famille...

Tout en bavardant, elle avait fait entrer son amie et l'avait fait asseoir auprès d'elle. Elle voulait tout savoir de ce qui se passait à Patay, et voulait aussi entendre les dernières nouvelles concernant son généreux projet d'installer un hôpital. Elles en avaient, des choses à se dire...
Elena fit une rapide apparition. Joshin était toujours surprise de la voir arriver aux moments importants, comme si un sixième sens la guidait. Elle appréciait beaucoup Léanore, qui l'avait beaucoup aidée pour François pendant leur longue absence en Provence, et sourit un peu timidement. Léanore la salua avec beaucoup d'amabilité, lui demandant de ses nouvelles et s'intéressant à sa vie au domaine.

- Elena, c'est une bonne chose que vous soyez là. Voudrez-vous nous apporter un peu d'eau bien fraiche? Et puis vous pourriez aussi dire aux enfants de venir saluer Léanore, ils seront heureux de son arrivée..

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Léanore embrassa affectueusement Joshin et prit place comme elle près de la fenêtre. Elle prit l'étoffe que Joshin était en train de broder et admira le délicat travail. Léanore se réjouit que son amie bien qu'étant soldat avait su garder son côté féminin. Elle remarqua aussi que Joshin portait une robe bien plus richement ornée que celle qu'elle portait ordinairement à Patay et surtout, un petit diadème était posé sur sa chevelure. Ici, Joshin devait être prête à recevoir selon son rang. Mais pour l'heure, elle reconnut bien la simplicité de son amie et Léanore se sentit aussitôt à l'aise.
Elena avait du sentir sa présence car elle vint la saluer. Léanore lui demanda de ses nouvelles, si elle se plaisait ici, chose qu'elle ne doutait pas puisque Elena était toute dévouée à la famille Riveroy et peut importe l'endroit où elle allait, la brave femme les suivait sans poser de questions. Joshin lui demanda d'apporter des rafraichissements et de prévenir les enfants de sa visite.
Dès qu'elles furent seules, les femmes se racontèrent. Léanore narra sa visite à Blois qu'elle avait adoré. Une ville bien vivante avec des habitants soudés et unis. Les dires de Léanore trahissaient combien elle regrettait que ça ne soit pas ainsi à Patay. Mais elle ne songeait pas à partir, à déménager car des choses la retenaient à Patay, elle y avait des souvenirs, des projets. Et le dispensaire en était un. Léanore dit à Joshin en rougissant que désormais elle était médecin à part entière. Son cursus était terminé et elle pourrait se consacrer à l'hôpital maintenant qu'elle avait son diplôme. Mais il y avait tant à faire. Elle avait réussi à obtenir quelques fonds du duc et le gouverneur l'avait encouragée dans son projet. Elle pouvait déjà entreprendre les premiers travaux. Léanore parlait avec animation et Joshin l'écoutait avec bienveillance. Enfin elle arrêta son débit de paroles pour s'inquiéter de ce qu'il en était pour Joshin et sa famille.

Dame Messages : 339 Date d'inscription : 06/07/2009 Localisation : Patay

Elle avait posé son ouvrage et écoutait Léanore avec attention. Elle sourit lorsqu'elle évoqua Blois et sa vie nocturne: Patay pouvait sembler un peu ennuyeux en comparaison...mais tout comme Léanore, elle y était attachée, et c'était le village de son mari. Leur maison y était certes plus simple que cette demeure, mais c'est là qu'ils s'étaient installés après leur mariage, et ils y avaient tant de souvenirs heureux! Non, elle non plus ne déménagerait pas pour d'autres cieux, fussent-ils cent fois plus rayonnants que ceux de Patay.
Elle félicita chaudement Léanore, pour son diplôme de médecin. Il se mêla peut-être une pointe de regret et d'amertume, elle aurait elle aussi tant voulu pouvoir étudier! Mais il n'en était pas question pour l'instant, et d'ailleurs, en aurait-elle eu la possibilité? Elle avait toujours entendu dire que les études étaient longues et difficiles, et elle n'avait pas toutes ces connaissances qu'elle admirait tant chez son amie.

- Tout celà va être bien utile dans ton dispensaire, et je suis heureuse aussi que sa Grâce le Duc et le Gouverneur t'aient fait bon accueil. J'ai hâte de revenir à Patay pour aller voir où tu en es des travaux. Tu sais aussi que nous t'aiderons de notre mieux, si tu le souhaites.

Elle fut interrompue par l'arrivée des enfants, précédant de peu Elena qui apportait des boissons qu'elle disposa sur la table. Anne et François coururent vers Léanore pour l'embrasser, l'étouffant presque, riant et parlant tous les deux en même temps, lui posant des questions à n'en plus finir, sur son voyage, sur les amis de Patay, sur Canaille et Sacapuces, sans lui laisser seulement le temps de répondre. Les deux jeunes femmes se regardèrent en souriant, heureuses de partager ce moment.

- Je pense qu'Arfast ne tardera pas à venir nous rejoindre, il se réjouissait beaucoup de ta venue. Il a tant à faire que nous ne le voyons pas autant que nous le souhaiterions, mais nous savons qu'il fait de son mieux pour nous réserver tout le temps dont il dispose. Les bruits de guerre sont bien alarmants... et celà le soucie beaucoup, je le sais.

Elle soupira un peu, puis décida de chasser ces pensées attristantes:

- Sais-tu que notre neveu organise une petite fête, à laquelle nous sommes conviés? Il la prépare avec sa fiancée, la jeune et belle Melisende, que tu as vue à Patay et à Blois. Si tu veux, nous nous y rendrons dans un moment.

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Les enfants et Elena interrompirent les confidences des deux femmes. Elles se sourirent mutuellement heureuses de ce moment de joie. Léanore vit cependant une ombre dans le regard de son amie. L'absence de son mari qui Léanore en était persuadée devait faire tout ce qu'il pouvait pour passer du temps avec sa famille, les bruits de guerre qui resurgissaient de nouveau. Léanore pensa qu'il devait être bien difficile pour une mère, une épouse de vivre ses craintes sans cesse. Parfois elle enviait son amie Joshin qui avait une famille et des êtres qui l'aimaient et pour qui elle était la lumière. Mais elle se dit que ces fonctions devaient être bien difficiles à vivre lorsqu'il fallait quitter la chair de sa chair pour aller faire son devoir. POur cette raison, Léanore essayait d'être présente pour ces enfants lorsque les parents étaient loin sans vouloir bien sûr les remplacer.

Joshin lui annonça que le neveu d'Arfast, le jeune ATolchamb recevait en ses appartements. Elle lui proposa d'y faire un saut après leur entretien

"Je suis heureuse pour les fiançailles de votre neveu. J'ai eu l'occasion de rencontrer Méli à Patay et je l'ai tout de suite appréciée."

Elle s'inquiéta ensuite de cette réception.

"Mais tu me dis qu'il reçoit....... Vu les fonctions d'Atolchamb, je pense que ça doit être de hauts personnages. Je ne sais ......."

Elle n'osait pas avouer qu'elle se sentait un peu gênée d'être ainsi présentée à toute cette belle assemblée.

Dame Messages : 339 Date d'inscription : 06/07/2009 Localisation : Patay

Joshin se mit à rire en voyant l'embarras de Léanore.

- Oh, il y aura peut-être, sans doute même, quelques hautes personnalités! Mais tu sais comme est fait notre neveu: il est très fidèle en amitié, et ses fonctions, comme tu dis, ne lui ont sans doute pas fait oublier ses amis de toujours. Nous verrons sans doute quelques Blésois. Et quand on sait combien ils aiment faire ripaille jusqu'à point d'heure, celà promet une soirée animée!

Les enfants écoutaient avec attention. Ce jeune oncle, apparu comme par magie, qui racontait des histoires de guerre d'une façon peu habituelle, les fascinait, surtout François qui l'aurait écouté des heures. Joshin leur avait expliqué qu'il s'agissait d'une fête où il n'y aurait pas d'enfants, et ils n'avaient pas insisté. Mais celà les intéressait, et leur mère avait promis de leur raconter tout ce qui s'y serait passé.

- Nous avons encore le temps, ma chère Léanore. D'ailleurs,nous attendrons Arfast, puisqu'il avait prévu de nous accompagner.

Elles reprirent leur conversation à bâtons rompus, en attendant l'arrivée du maitre de maison.

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Léanore fut rassurée. C'est vrai qu'Atolchamb était un vent de folie et elle comprenait bien pourquoi les enfants l'adoraient ainsi. Nul doute que la jeune Mélisende saurait donner à ce futur couple la pointe de calme et de douceur nécessaire à leur équilibre.
Léanore se réjouissait aussi de revoir quelques Blésois avec qui elle avait sympathisé. Elle sourit donc à Joshin, d'un sourire franc et amusé. Elle avait hâte de revoir ARfast. Mentalement elle essayait de se remémorer leur dernière rencontre et elle se rendit compte que c'était il y avait bien quelques mois. Comme le temps passait vite. En l'attendant avec Joshin qui devait être aussi, sinon plus impatiente qu'elle, elle but et devisa joyeusement avec son amie et les enfants.......

Seigneur Messages : 102 Date d'inscription : 11/01/2009 Localisation : Patay

Au même moment, la porte s'ouvrit et Arfast entra dans le salon de réception, épousseta ses vêtements et s'efforca de faire son plus beau sourire. Il était rare qu'ils avaient de la visite en leurs terres, leurs amis résidant davantage à Patay. Il était donc très heureux lorsque son aimée lui avait annoncé l'arrivée de Léanore, mais avait du s'éclipser pour quelques heures, sa fonction oblige. Il fit donc une révérence courtoise aux deux dames et dit:

- Comme je suis content de te voir ici Leanore, tu me sembles en pleine forme. Les enfants, je crois, seront heureux de te voir ...

Il embrassa doucement son aimée et, au même moment, deux frimousses firent leur apparition dans la porte et se jetèrent bien vite sur Leanore, avides des fameux gâteaux et d'un peut d'attention de leur protectrice ... Arfast les rappela gentiment à l'ordre et leur demanda de rester polis même s'ils la connaissaient très bien.

- As-tu des nouvelles de Tika ? Il y a longtemps que nous l'avons vu arpenter le verger ... Et je pense que François aimerait connaitre sa marraine ... surtout, ajouta-t-il plus bas, que son parrain, Kederick, est décédé il y a peu. Je crains qu'il n'est que plus ou moins saisi le sens, il ne l'a pas revu depuis tout jeune.

Tu disais mon coeur ? Ah oui, Atol, toujours animé notre neveu, je pense en effet que sa fête sera simple et très agréable, comme l'amour qu'il porte à sa dame je présume.

Héritier Messages : 1 Date d'inscription : 01/02/2010

Les enfants, impatients, étaient repartis à courir dans le manoir, et ne virent pas l'arrivée de leur maîtresse d'école. Mais dès son retour, François avait suivi son père, tenant sa jeune soeur par la main. Il était fier d'avoir la responsabilité de la surveiller depuis qu'elle marchait et prenait soin de cette adorable fillette qu'il aimait, comme tout bon frère, taquiner souvent. Il entendit une voix derrière la porte et reconnu immédiatement Leanore qui devait être arrivée. Il souffla à Anne:

- Je crois que Lean est là, elle a surement emporté des gâteaux ...

Du haut de ses huit ans, François, bien que poli et bien éduqué, par la générosité de Léanore, oublia bien vite les manières et s'élança sur celle-ci, accompagné de sa soeur en s'écriant.

- Des gâteaux ! Des gâteaux ! S'il te plaît Léanore !

Prenant ce regard d'enfant suppliant, qui sait attendrir les femmes, on se demandait d'où il le tenait d'ailleurs, il espérait remplir sa panse.
Mais il s'aperçut que la personne à côté de Léanore n'était autre que son père, qui les gronda gentiment.

- François, Anne, dites bonjour à Léanore. ses gâteaux sont très bons certes, mais vous devez la saluer d'abord ...

François, qui vouait une admiration à ses parents, et qui rêvait de devenir soldat comme eux, répondit:

- Oui père. Bonjour Leanore. Je peux avoir un gâteau maintenant ?
dit-il en glissant un regard vers Arfast, qui ne put s'empêcher de rire.

Dame Messages : 339 Date d'inscription : 06/07/2009 Localisation : Patay

Elle écoutait son fils avec indulgence. C'est fou, pensait-elle, comme ses instincts gourmands se réveillent, dès qu'il est avec père...Sur ce plan, comme sur bien d'autres, il lui ressemblait beaucoup.
Elle les regardait tous trois, et comme toujours, elle se laissa envahir par l'émotion. Ils étaient le pilier et le centre de sa vie, tout le reste, l'Ost, le moulin, les Ambassades, ce beau domaine même, tout le reste n'était rien sans eux. Elle avait besoin d'eux, de la force de son mari, de l'amour de ses enfants, pour pouvoir continuer à avancer.
Et de plus, leur meilleure amie était là, avec eux. Il semblait que le temps s'était arrêté, un bref instant, pour lui laisser savourer ce moment de bonheur parfait.
Puis tout reprit son cours, lentement, et elle regarda Léanore qui souriait à François.

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Arfast enfin fit son entrée. Il gronda les enfants et cela fit sourire Léanore. Elle ne l'avait jamais vu dans ce rôle de père sermonneur et Léanore aurait pu tout pardonner à ces enfants qu'elle aimait comme les siens. Aussitôt François montra sa bonne éducation.

"Oh je suis désolée mon ange mais je n'en ai pas apporté aujourd'hui."

Léanore aperçut les mines déconfites des enfants mais aussi celle d'Arfast.......Aussi ajouta t elle rapidement

"Mais je vous promets d'en apporter la prochaine fois. Hélas non Arfast, je n'ai aucune nouvelle de Tika. Et ce que tu me dis m'attriste beaucoup."

Elle regarda François qui ne se doutait de rien et qui jouait avec sa petite sœur et elle se jura d’être présente à sa manière. La vie des enfants pouvaient être parfois aussi difficile que celle des adulte. Mais c’est vrai qu’en voyant la gaieté de François, elle doutait qu’il eut quelque peine et de cela on ne pouvait lui en vouloir.

Bien vite la discussion tourna autour des nouveaux tourtereaux : Atolchamb et Mélisende. Déjà un vent de folie et de jeunesse soufflait dans la demeure Riveroy et cela promettait des réjouissances futures. Atolchamb recevait ses amis et sa famille. IL l’avait invitée également et elle en était très émue…….

Dame Messages : 339 Date d'inscription : 06/07/2009 Localisation : Patay

Joshin rit en voyant la mine de son mari et de son fils lorsqu'ils apprirent qu'il n'y avait point de gâteaux apportés par Léanore. A croire qu'ils étaient privés de douceurs.. Elle appela la gouvernante:

- Elena, voulez-vous bien emmener François et Anne et les faire diner? Et n'oubliez pas, surtout, de leur donner du dessert...Nous allons chez notre neveu, comme nous vous l'avions dit et rentrerons sans doute tard.

Les enfants prirent congé et sortirent avec Elena. Quant à eux, ils se rendirent à la réception donnée par Atol en sa demeure.

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